A Bodh-Gayâ il y a des temples et notamment celui dédié à l’illumination de Siddhârta en Bouddha. A Bodh-Gayâ il y a aussi les marchands du temple. Ils vendent tout, y compris des jouets et des armes jouets. Dans un lieu sacré du bouddhisme, franchement… Aujourd’hui je reprends le train. En sleeper, c'est-à-dire qu’on se retrouve à 4 ou 5 sur des banquettes prévues pour 3, avec des couchettes au dessus, bien remplies elles aussi. En face de moi un homme bien charpenté, tout de blanc vêtu, se met à chantonner et à se frapper la tête avec les mains. Juste à côté, des jeunes visiblement amis discutent comme si de rien n’était en se préparant des boulettes de bétel. L’arrivée à Vârânasî est dantesque : une fois franchis les passagers du train allongés devant la porte de sortie, je suis le jeune homme dépêché par la guest house dans laquelle je vais loger. Devant la gare des centaines de personnes attendent, assis par terre.

Les rues de Vârânasî sont comme celles de Mumbaï ou Calcutta : bruyantes, fourmillantes, d’une perpétuelle activité. Sauf que, dès qu’on s’approche du Gange, les rues deviennent ruelles, le sol de terre devient de pierres et il faut poursuivre à pied en évitant les vaches. Je dépose mes affaires dans la chambre et sors dîner. Le restaurant Lotus propose de manger sur une terrasse surplombant le fleuve sacré. La nuit est tombée, la Lune se montre, le Gange semble endormi. Magique.
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