lundi 14 novembre 2011

Samedi 15 octobre 2011

Ville monde, Calcutta fatigue. Ville jungle, Calcutta t’absorbe et te recrache. En une journée tu avaleras la poussière, elle rentrera sous ta peau et coulera dans tes veines. Réveil avant six heures car Ritwick veut commencer tôt ce matin. Au programme : aperçu des différentes communautés qui fondent certains quartiers. Et c’est parti pour trois heures de déambulations dans le dédale des rues des quartiers chinois, juif, arménien, catholique, jaïn, etc. A chaque communauté son morceau de la ville et son lieu de culte. Dans les rues étroites de Calcutta je m’efforce d’éviter les charrettes à bras et autres scooters tout en ouvrant grand les yeux pour voir ce que les gens t’offrent à voir. Toujours les mêmes spectacles de petits commerces de bouche, de quincaillerie, chaussures, vêtements, fruits, légumes, fleurs, etc.



Les rues s’enchaînent comme les épisodes d’un soap mexicain et je ne sais plus où je suis. Ritwick continue de parler aux touristes australiens qui nous ont rejoints mais je décroche un peu, je prends des photos et je les suis. Où qu’ils aillent. La matinée passe ainsi jusqu’aux adieux avec Ritwick, devant un taxi qu’il a arrêté pour moi. Bye Ritwick. Je passe l’après-midi à faire du shopping (l’une de mes activités favorites). Sauf que le mot shopping ici consiste à éviter les rabatteurs pour atteindre la bonne affaire. Celles-ci se font dans les magasins d’état, notamment sur Nerhu Road, celui consacré aux produits du Cachemire : authentiques à 100% et d’un prix équitable. La qualité du tissu, la finesse du tissage, la splendeur des couleurs et la douceur au toucher font des étoles et pashminas proposés des œuvres d’art.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire