mercredi 16 novembre 2011

Mercredi 19 octobre 2011

Hasan est un homme affable, toujours prêt à rendre service, il connaît quelques mots de toutes les langues et ne me lâche plus depuis hier. Officiellement il a un bateau pour emmener les touristes sur le Gange mais il a aussi d’autres activités comme amener ces mêmes touristes dans des ateliers de tissage de la soie afin de ventes (et moyennant rétribution pour lui). C’est ainsi que je me retrouve déchaussé sur un matelas face à Ashok le vendeur de choc et ses assistants, pour un défilé de pashminas, étoles et autres saris aux tissus fins, aux tissages travaillés et aux couleurs resplendissantes. Différentes qualités pour différents prix. Ashok prétend avoir des commandes des Galeries Lafayette et du Bon Marché (j’y crois à moitié, voire pas vraiment) et veut me convaincre de la qualité de ses produits. Alors je touche les tissus, je fais mine de juger mais je suis un ignorant. J’achète quelques pièces qui me paraissent de haute qualité et quitte l’atelier d’Ashok. Hasan m’entraîne dans les petites rues de Vârânasî dans lesquelles on ne croise ni voiture, ni tuk-tuk, ni camionnette, seulement des vaches, des piétons et des vélos.



Il y a 2 Vârânasî : la ville à l’image de Calcutta et Bombay, à la circulation folle, aux bruits assourdissants et les quartiers qui longent les Ghâts, suites de boutiques, de restaurants, d’hôtels, de vieilles maisons, de palais de Maharajah abandonnés. S’y promener et s’y perdre un peu est une expérience unique. On y croise aussi des occidentaux « indianisés » venus chercher par ici ce qui leur manquait ailleurs, habillés comme des pratiquants hindous, tentant d’intégrer un monde qui les fascine. Je me promène encore sur les Ghats, appareil photo autour du cou, sans Hasan parti chercher d’autres clients. On me propose de lire mon avenir (je préfère ne rien savoir) ou de faire un autre tour en bateau. Mais aujourd’hui je quitte Vârânasî pour Delhi.

Le vol Jet Airways dure à peine plus d’une heure que je passe dans les bras de Morphée. A l’aéroport de la capitale indienne, je rencontre Vivek qui sera mon chauffeur pour la visite du Rajasthan. Il me dépose à l’hôtel Le Roi, oasis de calme dans un quartier populaire. Je vais profiter 2 nuits des services haut de gamme de l’endroit et surtout d’une salle de bains moderne. Parfois ça fait du bien par où ça passe.

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